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Entrepreneure avant 30 ans, l’histoire de Lorie et de son institut

 

Dans cette section du blog, j’ai envie de te présenter des profils de femmes très variés. L’idée, c’est que l’on comprenne toutes que l’on peut tout faire si on s’en donne les moyens. Parcourir le monde, surmonter ses phobies, devenir entrepreneure ou encore changer de sexe si c’est ce que tu souhaites ! Bon, ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui mais tu comprends l’idée, hein ? 

Pour ce nouveau témoignage que j’ai récolté, c’est à l’une de mes cousines que j’ai décidé de laisser la parole. Alors qu’elle fêtera ses 30 ans dans quelques mois, Lorie est à la tête de son propre institut de beauté depuis 2 ans. Plus qu’un énième salon d’esthétique, elle a ouvert un lieu unique où ses clientes se sentent comme chez elles. Et je t’assure que je ne dis pas ça pour profiter de soins gratuits à vie, j’habite beaucoup trop loin pour ça ! ^^ Je te laisse avec son interview. 

 

Comment t’est venue l’idée de créer ton institut ? 

 

Lo’riginale est né d’une idée folle. Cela faisait 2 ans que je travaillais comme commerciale pour une marque de maquillage, l’ambiance de travail me pesait beaucoup, la pression du chiffre, le salaire varié selon les commissions, le non-respect de mon travail, toutes ces choses m’ont eu à l’usure. J’ai donc décidé de changer de job, j’ai parcouru des soirées durant des sites d’annonce afin de trouver un job susceptible de me plaire, mais en vain.

J’y trouvais toujours bien trop d’inconvénients. Un beau jour, j’ai pris conscience que si tous ces boulots me semblaient incompatibles avec moi, c’était pour une raison bien plus claire. L’idée de devenir entrepreneure germait en moi, un matin, le cœur rempli d’espoir, j’ai décidé de prendre des renseignements par rapport aux démarches à entreprendre pour se lancer dans l’aventure. Et tout le reste a suivi de façon naturelle.

 

Avais-tu cette envie d’entreprendre depuis longtemps ? 

 

J’ai eu la chance de côtoyer des indépendantes tout au long de mon job de commerciale, j’ai donc été baignée au sein même des instituts. C’est à ce moment-là que l’idée m’est venue de passer de l’autre côté.

 

Dans ta famille, il n’y a pas vraiment d’entrepreneur. Cela ne t’a pas effrayé de te lancer dans ce milieu inconnu ? 

 

Au départ, ma famille a été assez réticente à l’idée que je me lance dans cette aventure. Cela ne m’a pas freinée, au contraire, j’ai eu d’autant plus envie de prouver que je pouvais y arriver.

Fabian, qui partage ma vie, est comptable de formation, même si la comptabilité d’entreprise n’est pas son job au quotidien, grâce à sa formation il a pu me guider tout au long de mes démarches pour me lancer.

 

entrepreneure avant 30 ans

Au cours de tes études, avais-tu suivi des cours sur la création d’entreprise et toutes les particularités que cela comporte (législation, règle d’hygiène à mettre en place, tarifs à pratiquer, emploi d’un salarié, charges à régler…) ? 

 

J’ai eu la chance de pouvoir étudier dans des écoles privées. C’est une chance concernant la qualité de la formation, mais il faut savoir qu’aucune notion de comptabilité, gestion ou autre n’est reprise dans ces formations. Je n’étais en possession d’aucun diplôme me permettant d’ouvrir mon propre commerce. J’ai donc pris la décision en décembre 2017 (ouverture de l’institut en avril 2018) de passer mon Jury central, afin d’obtenir mon accès à la profession. C’est un examen qui n’est pas facile, je n’avais pas d’autre choix que de le réussir. Je suis donc retournée dans mes cours 5 ans après ma sortie de l’école pour revoir toutes les matières. En ce qui concerne la gestion, le fait que Fabian me « prête sa gestion » de façon légale m’a permis d’ouvrir.

Du reste, je le dis encore souvent maintenant, c’est sur le tas qu’on apprend le mieux, il suffit parfois de rencontrer les bonnes personnes, qui prendront le temps de nous expliquer correctement les choses. Je dis toujours qu’il n’y a pas de bêtes questions, qu’il ne faut pas avoir peur de poser ses questions, c’est comme cela selon moi que l’on avance le mieux.

J’ai démarré de rien. Je ne savais même pas ce qu’était la TVA. Aujourd’hui, 2 ans plus tard, je suis devenue une businesswoman, qui fonce, qui s’écoute et qui gère seule son affaire.

 

Est-ce que ta famille te soutient dans ce choix ? 

 

Au départ, ce fut vraiment compliqué, je pense que c’est en effet un risque de se lancer. Faire des crédits, s’engager dans un bail commercial, tout cela fait peur.

Vais-je avoir des clientes ? Est-ce que mon concept fonctionnera ? Personne ne sait dire à l’avance comment va tourner un business. On dit souvent qu’on peut avoir la meilleure idée du monde, il faut que celle-ci soit rentable. Tout l’enjeu est là. Certains indépendants sont débordés et n’arrivent pourtant pas à pallier à leurs besoins financiers. Je pense qu’il ne faut pas voir trop grand, il faut voir petit et grandir, se contenter de ce que l’on a au début, et évoluer si l’entreprise le permet. La route est longue, mais elle en vaut la peine.

Ma famille a vite changé son fusil d’épaule face à ma détermination, ils m’ont fait confiance et aujourd’hui tout cela paye. J’ai la chance d’avoir des personnes formidables autour de moi, qui m’aident beaucoup, qui me soutiennent dans les périodes difficiles. J’aime à dire que sans eux, cette aventure n’aurait pas été la même. Je suis fière que chacun participe à sa façon à la vie de l’institut. Je veux qu’ils soient fiers de moi.

 

N’est-ce pas trop difficile à gérer au quotidien (horaires, stress) ? 

 

Il est bien connu que la vie d’indépendante n’est pas de tout repos. Le lancement a été folklorique. En 3 mois, j’ai réalisé l’objectif, prévu en 3 ans, qui était de pouvoir travailler à agenda complet. Les choses ont très vite évolué puisque j’ai, moins d’un an après les travaux de l’institut, décidé de reprendre des travaux afin d’offrir un deuxième espace de travail. Le but était d’accueillir dans un premier temps un stagiaire, afin de pouvoir m’aider à pallier la demande et de gérer la logistique. Très vite, je suis passée sur des contrats étudiants et à l’heure actuelle j’envisage d’engager quelqu’un.

Le stress, ça me connait. Je suis quelqu’un de fort stressé, j’ai le souci du détail. Cela m’a rendu la vie impossible longtemps. Mais je me rends également compte que c’est une qualité, que beaucoup de clientes remarquent, dans mes services, l’envie de toujours proposer quelque chose d’impeccable.

Le tout est de trouver un juste milieu entre vie professionnelle et vie privée. C’est un de mes plus gros challenges. C’est d’ailleurs la chose sur laquelle je travaille le plus encore maintenant. Les gens ne voient pas toujours tout le travail qu’il y a derrière. Les heures d’ouverture c’est une chose… Quand la porte se ferme, la lumière ne s’éteint pas tout de suite. Il faut gérer le ménage, les commandes, la comptabilité, la logistique, les factures… Tout cela demande beaucoup de temps et beaucoup d’énergie.

 

Comment as-tu vécu la crise liée au coronavirus qui t’a obligée à fermer l’institut ? 

 

Je ne suis pas du genre à me laisser abattre, c’est pourquoi j’ai décidé de prendre le temps, que je n’avais pas eu avant pour monter mon site de vente en ligne. J’ai donc créé Lo’riginale — La boutique. Cela m’a permis de lutter contre la crise de façon plus sereine.

 

Quelles « astuces » as-tu trouvées pour développer ton CA ? 

 

Les réseaux sociaux sont un atout majeur ! Je dirai même que c’est vraiment ce qui m’a aidé à démarrer mon entreprise. Il faut avoir une présence, de façon stable, il faut également savoir donner pour recevoir. Du reste, je choisis des produits et des articles souvent différents de ce que l’on a l’habitude de voir, les clientes sont ferventes de nouveautés, c’est pourquoi j’essaie de rester à la page, avec des produits que j’aime et que j’utilise de façon personnelle afin de pouvoir toujours conseiller au mieux mes clientes.

 

institut de beauté

Si c’était à refaire, deviendrais-tu toujours ta propre patronne ? 

 

(Rire) ça dépend des jours ! Je ne me vois plus faire autre chose, j’ai atteint un épanouissement professionnel jamais égalé. Je répondrais en toute transparence que la sécurité financière est le gros point noir lorsque l’on est son propre patron.

 

Des instituts de beauté, il y en a beaucoup, quelles stratégies as-tu adoptées pour te démarquer ? 

 

En décidant d’appeler mon institut « Lo’riginale », il est clair que je ne comptais pas faire comme tout le monde à tout point de vue. Mon univers est atypique, les produits que l’on retrouve dans ma boutique aussi. Je pratique des soins dits « classiques », mais je mets un point d’honneur à trouver des petites pépites pour ma boutique. Cela me permet de me démarquer des autres.

 

Que dirais-tu aux femmes qui ont un projet et la peur de se lancer ? 

 

Je dirai qu’il faut écouter votre cœur, que la seule chose que l’on puisse vous reprocher, c’est d’avoir essayé. Quoi qu’il arrive, vous en sortirez grandie et, si vous êtes déterminée, rien ne pourra vous arrêter !

 

Penses-tu que ce soit une question de caractère ? 

 

Je ne sais pas. J’ai un très fort caractère, ce n’est pas toujours une qualité, car je dois prendre beaucoup sur moi (il paraît qu’on appelle ça la maturité :)). Je dirais vraiment que c’est une question de détermination. Foncez, allez au bout des choses, au bout de votre idée, vous rencontrerez toujours de la jalousie, des personnes malintentionnées, qui vous souhaiteront de vous planter, mais gardez toujours à l’esprit que si vous en êtes arrivés là, c’est grâce à vous, à vos idées, à votre personnalité, et que ça, personne ne pourra jamais vous l’enlever !

Décidez d’être heureuse, n’ayez pas de regrets !

 

Avis clientes
Pour cet article, j’ai interrogé quelques clientes de Lo’riginale Institut. Voici quelques extraits de leur avis. Ils parlent d’eux-mêmes !

 

Tu l’auras remarqué, Lorie est une entrepreneure qui sait ce qu’elle veut. Malgré des débuts stressants (comme chaque créateur d’entreprise en connaît), elle a réussi à développer une activité florissante. Sans parler du succès qu’elle rencontre auprès de ses clientes ! 

Si toi aussi tu as un rêve, un objectif de vie qui te paraît inatteignable, penses-tu que tu serais capable de sortir de ta zone de confort ? Il faut parfois lutter contre ses propres peurs pour aller au bout de ses rêves…

Très belle journée à toi et n’oublie pas d’être heureuse. 

 

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