Une naissance pendant la crise…
Aujourd’hui, ce n’est pas un article comme les autres que je voulais publier. Comme tu as pu le remarquer, je n’ai rien écrit ici depuis le début de l’été. Mais j’ai une bonne excuse. Je l’avais annoncé : une nouvelle naissance allait avoir lieu dans notre famille. Voilà chose faite, notre fille est venue agrandir notre famille le 20 juillet.
Une naissance pas comme les autres
Après plus de 24 heures de contraction, Chéri et moi nous sommes mis en route vers la maternité. Je ne vais pas te raconter mon accouchement en détail. Cela n’a pas grand intérêt et j’estime que ce moment doit rester privé. Disons simplement que je bénis l’inventeur de la péridurale et que notre petite fille était en pleine forme.
En revanche, ce que je peux te dire c’est que cette naissance était bien différente des deux autres. Pas tant par le déroulé de l’accouchement, mais plutôt par rapport aux jours suivants. Accoucher en période de crise sanitaire, cela donne une tout autre dimension aux premiers jours avec bébé. Une chance pour moi, Chéri a pu assister à la naissance. Il pouvait également venir nous voir, elle et moi, tous les jours. J’ai conscience que j’ai eu de la chance par rapport à toutes ces mères qui ont dû accoucher seules. Je n’ai donc pas de raison de me plaindre.
Ce qui fut difficile, c’était pour nos deux aînés. Ils n’ont pas pu venir à la maternité. Et, bien que je me sois battue pour obtenir une sortie précoce, les deux premiers jours de vie de leur petite sœur, ils n’ont pu la voir qu’en appel visio. Étant plus grand, Evan a compris que je sois absente et qu’il ne puisse pas nous rendre visite. De son côté, Axel a eu beaucoup plus de mal. Il ne comprenait pas la situation. Il pleurait sans cesse lorsque Chéri le déposait chez ma maman pour pouvoir venir me voir. Il pleurait également lors de nos appels. Et je n’étais pas bien plus courageuse que lui. Une jeune maman est déjà généralement très émotive, mais là, de voir la tristesse de mon fils, je n’avais qu’une envie : pleurer avec lui.
Une fille dans la famille
Deux jours après mon accouchement, nous sommes rentrées toutes les deux à la maison. Cela nous a fait un bien fou de pouvoir enfin profiter de la vie à 5. Mais tout ne s’est pas fait en un instant.
N’ayant pas pu être présent les premiers jours, il a fallu plusieurs heures à Axel pour commencer à aller vers sa petite sœur. Il semblait chamboulé entre ses émotions et ce grand saut dans l’inconnu qui allait avec son nouveau statut de grand frère. Au contraire, Evan nous attendait avec impatience. Il avait déjà vécu ça une fois et il était plus en âge de comprendre.
Une fois les présentations faites, notre nouvelle vie de famille nombreuse pouvait commencer. Des bisous, des câlins et beaucoup d’attention… On peut dire que la demoiselle ne manquait de rien. Et c’est toujours le cas aujourd’hui ! Ses doigts minuscules, ses sourires, son regard charmeur lorsqu’elle nous reconnait, tout cela nous aura tous fait succomber.
Ce bébé, c’est ma troisième merveille, ma fille et nous lui avons donné le doux prénom d’Anaëlle.
En tant que maman, nous sommes toutes complètement gagas de nos bébés. Et si tu me partageais les prénoms des tiens en commentaire ?
Très belle journée à toi et n’oublie pas d’être heureuse.