Notre troisième enfant, la première grande nouvelle de 2020
Si tu me suis sur la page Facebook, tu le sais déjà. La remise sur pied du blog coïncide avec plusieurs grandes nouvelles à te partager. La première, c’est l’arrivée très prochaine de notre troisième enfant !
Youhou, sauts de joie partout et embrassades…
Voilà, c’est officiel : Chéri et moi seront parents d’un troisième bébé au mois de juillet.
Avoir un troisième enfant, notre désir depuis longtemps
Ceux qui me connaissent savent que mon rôle de maman est sans doute le plus important pour moi. Je suis très heureuse de travailler. Mais je dois bien admettre qu’il m’aurait été très difficile d’accepter une activité incompatible avec mon rôle de maman.
En travaillant comme rédactrice web depuis mon bureau, j’organise mon temps de travail comme je l’entends. Cela signifie que je reste très présente pour les garçons. Ils n’ont pas besoin d’aller à la cantine très souvent. Ils ne connaissent pas la garderie. Je dois reconnaître que c’est un véritable choix de vie :
- je ne vois pas beaucoup de monde, hormis devant l’école
- je travaille parfois tôt le matin, tard le soir ou même les week-ends pour compenser les petites journées de travail.
Malgré ces inconvénients, je suis ravie de pouvoir concilier travail et vie de famille simplement. Ainsi, lorsque Chéri a commencé à me parler d’avoir un troisième enfant (oui parce que c’est à chaque fois lui qui a pris les devants), je n’ai pas mis bien longtemps à me décider. Depuis le début de notre relation, nous savions que nous voulions trois enfants. Ce n’était donc qu’une question de temps avant que ce sujet revienne sur le tapis.
Cette année, nos deux “grands” auront respectivement 8 et 4 ans. C’était donc le moment idéal pour se lancer une nouvelle fois dans cette grande aventure qu’est la parentalité. Tu l’auras remarqué, on aime bien laisser assez d’écart entre chaque enfant. Pour nous, c’est l’occasion de profiter pleinement de chaque période de développement (sans devoir gérer plusieurs enfants en bas âge en même temps). J’admire tous ces parents qui ont des enfants d’âge rapproché. Cependant, personnellement, je préfère prendre mon temps. D’ailleurs, à tous ceux qui pensaient que nos garçons ne seraient pas proches à cause de leur différence d’âge : sachez qu’ils sont extrêmement complices.
Ce lien qu’ils ont tissé malgré leurs 4 ans d’écart nous a confortés dans l’idée de prendre une fois de plus notre temps. Alors que je suis au début du troisième trimestre, nous savons que ce n’est plus qu’une question de quelques semaines avant notre nouvelle vie à 5.
Et à tous ceux qui nous demandent si on va s’arrêter là, je réponds : revenez nous voir dans 4 ans. Si je ne suis pas enceinte à ce moment-là, on pourra considérer que notre famille est au complet ! 😉
L’inquiétude des débuts et la joie des grands frères
Après déjà 2 trimestres de passés, je dois admettre que cette grossesse me paraît quelque peu plus compliquée que les autres. Il faut dire que la situation n’est vraiment pas comparable. Pour l’aîné, j’ai été arrêtée très tôt. Je travaillais dans un restaurant au Luxembourg et uniquement le soir (les lois sur la maternité au travail sont beaucoup plus avantageuses dans ce pays). Pour le second, je ne travaillais pas. Evan allait à l’école le matin et faisait des siestes de 4 h (minimum ! ) l’après-midi. Dans les deux cas, j’avais donc tout le temps de me reposer.
Cette fois, c’est différent. Déjà, je travaille donc j’ai beaucoup moins de temps de repos. Si tu ajoutes à cela les nombreux aller-retour à l’école et les mini siestes d’Axel, le rythme est bien plus soutenu pour cette troisième grossesse. Lors des premiers mois, j’ai eu de nombreux saignements qui nous ont laissés craindre le pire. Heureusement, ce n’était que des fausses alertes. J’avais simplement besoin de lever le pied au premier trimestre.
Nos premières inquiétudes passées, nous avons annoncé la bonne nouvelle aux futurs grands frères. Ils ont tout de suite été ravis. C’était d’ailleurs leur souhait également d’agrandir la famille. Evan, l’aîné, a pleuré de joie quand il a compris. Quant à Axel, il lui a fallu un peu plus de temps pour réaliser ce qui allait se passer. Normal à seulement 3 ans. Mais, rapidement, il a pris l’habitude de me demander quotidiennement si le bébé était toujours dans mon ventre. C’était sa façon à lui de s’impliquer.
Il ne restait alors plus qu’une seule question en suspend : allaient-ils avoir une petite sœur ou serais-je toujours la seule fille de la famille ?
Préparation de l’arrivée de notre troisième enfant
Enceinte de son troisième enfant et quand on a déjà 2 garçons, les réflexions autour du sexe du futur bébé sont toujours les mêmes : “pourvu que ce soit une fille cette fois !”. Étonnamment, ce n’était pas ce que je pensais. Après tout, l’important n’était pas là. Mes 2 petits mecs ont leur caractère, mais je pense que ce ne serait sans doute pas mieux avec une fille. J’étais donc bien décidée à accueillir un peu plus de testostérone dans notre famille. De leur côté, Chéri et les garçons n’étaient pas du même avis. Ils voulaient une fille.
Il aura fallu être patient, très patient même, avant d’être enfin fixé. C’est après 3 rendez-vous avec la sage-femme qu’elle s’est enfin résignée à nous annoncer la nouvelle tant attendue : ce troisième bébé est une petite fille ! Eh oui, à chaque échographie, la demoiselle se cachait, comme si elle voulait se faire désirer.
Après avoir pris notre mal en patience jusqu’au cinquième mois, nous avons enfin pu annoncer la nouvelle à nos proches. L’avantage d’avoir une fille ? Pouvoir renouveler la garde-robe de bébé que nous avions ! En effet, après deux garçons, l’envie de ne plus ressortir les mêmes vêtements était déjà bien présente. Là, l’occasion était toute trouvée : j’allais pouvoir me débarrasser des nombreuses caisses de vêtements des garçons au profit d’un peu plus de rose et de froufrous.
Malheureusement, la crise sanitaire liée au Covid-19 m’a obligée à patienter. Je ne suis pas une grande fan de shopping. J’opte plutôt pour des échanges ou de l’achat en seconde main. Mais avec le confinement, cela m’était tout aussi interdit que de me rendre dans un magasin de vêtement. Moi qui espérais avoir tout préparé durant le deuxième trimestre afin de passer une fin de grossesse plus sereine à m’occuper uniquement des enfants et de mon travail… C’était raté !
Nous voilà donc à un peu plus de 2 mois de la naissance et nous avons tout juste ce qu’il nous faut pour accueillir notre troisième enfant. La poussette est arrivée il y a 2 jours, le lit pour le cododo hier. J’ai réussi à trouver des vêtements d’occasion sur Vinted et dans mon village. Enfin, hormis les couches lavables qui doivent encore être livrées et quelques petits accessoires sur notre liste de naissance, nous sommes prêts à accueillir notre fille.
Si l’on m’avait dit, en 2012 lorsque j’ai été touchée par le syndrome de queue de cheval, que j’allais réussir à avoir 2 autres enfants, je ne l’aurais jamais cru. Et pourtant c’est vrai. Huit ans plus tard, j’ai une vie professionnelle enrichissante et une vie de famille épanouissante… Alors, même si certains jours sont plus difficiles que d’autres, je continue de croire que notre bonheur ne dépend que de nous, de la façon dont on perçoit la vie. J’espère que ce genre d’article dans lequel je te raconte ma vie t’aide à prendre conscience de cela. J’espère également que tu as la force de devenir actrice de ta vie.
Si ce n’est pas le cas, de quoi penses-tu avoir besoin pour y arriver ?
Aussi, après ces nombreuses semaines de confinement, y a-t-il une grande nouvelle qui te rend très heureuse et que tu aimerais partager ? Annonce-la dans les commentaires pour que l’on puisse toutes et tous partager ton bonheur !
Très belle journée à toi et n’oublie pas d’être heureuse.
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